mardi 11 juin 2019

Gabon: Bongo sort du silence et se pose en maître du jeu politique [Actualité]

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Après six mois de silence, le président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui se remet d'un accident vasculaire cérébral (AVC), s'est affiché samedi soir comme maître du jeu politique en annonçant un remaniement ministériel.
Dans un discours enregistré de huit minutes diffusé par la télévision nationale, il a déclaré avoir demandé à son Premier ministre la formation d'un nouveau gouvernement plus restreint, constitué de femmes et d'hommes prêts à donner "la priorité à l'intérêt général" et "capable de faire preuve d'exemplarité". Il a fait cette annonce alors que le "kévazingogate", un trafic de bois précieux, a viré récemment au scandale politique.
"Le ménage doit être fait au sein de notre classe politique, au sein de laquelle le mot +éthique+ doit résonner avec force", a-t-il ajouté. "Ceux qui se mettent en travers de cette voie sont prévenus: ils seront sèchement écartés", a averti M. Bongo, au pouvoir depuis 2009 dans ce pays pétrolier d'Afrique centrale.
Il s'agit de la première allocution à la nation du président Bongo depuis décembre 2018, après avoir été victime d'un AVC fin octobre de la même année, et dont il se remet actuellement.
"Comme vous le savez, je viens de traverser une période difficile de ma vie", a déclaré M. Bongo au sujet de sa santé. "Vaincre de telles épreuves, a-t-il dit, renforce votre détermination à poursuivre vos aspirations et à tout mettre en œuvre pour les concrétiser".
Vêtu d'un costume bleu marine et portant une cravate bleu ciel, M. Bongo, 60 ans, s'exprimait depuis son bureau, joignant le geste à la parole avec ses deux mains.
Après cinq mois de convalescence à l'étranger à la suite de son AVC, Ali Bongo est rentré le 23 mars à Libreville pour un "retour définitif".
Ce retour devait notamment faire taire l'opposition qui réclamait depuis son AVC que la vacance du pouvoir soit déclarée et s'interrogeait sur la capacité du président Bongo à diriger le pays.
Mais le discours prononcé samedi par le chef de l'Etat n'a pas convaincu l'un de ses opposants.
"Il y a eu une utilisation abondante de ciseaux pour faire le montage de cette vidéo", a affirmé à l'AFP l'un des représentants de la société civile, Marc Ona. "Pour convaincre les Gabonais de sa capacité à continuer à diriger le pays, il aurait fallu organiser une conférence de presse avec les journalistes", a estimé cet opposant.
- Anniversaire -
L'intervention du chef de l'Etat a eu lieu le jour de la commémoration du dixième anniversaire de la mort de son père Omar Bongo Ondimba, décédé le 8 juin 2009 à Barcelone, après avoir dirigé le pays 41 ans.
A cette occasion, une grande messe œcuménique a été organisée samedi dans le luxueux palais présidentiel de front de mer à Libreville.
Entouré de plusieurs homologues africains et de nombreuses personnalités politiques gabonaises, le président Ali Bongo a assisté à cette messe, assis au côté de son épouse Sylvia, lui tenant la main, selon des images diffusées par la télévision nationale qui a retransmis l'évènement en direct.
Samedi soir, le président a rendu un hommage à son prédécesseur, le qualifiant de "père fondateur" et saluant "son pragmatisme et sa ténacité".
"Il nous a légué un précieux héritage, et des fondements qu'il nous revient de consolider, pour aller plus loin", a-t-il souligné.
L'annonce d'un remaniement survient deux semaines après le limogeage du vice-président gabonais et du ministre des Forêts, accusés d'avoir participé à un trafic de kevazingo, un bois précieux présent au Gabon, chiffré à plusieurs millions d'euros.
"Il est capital pour notre nation d'en finir une fois pour toutes avec la corruption qui gangrène nos institutions, il est capital d'en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance", a affirmé le chef de l'Etat.
Le président s'était adressé à la nation dans un bref discours de fin d'année, enregistré à Rabat, lieu de sa convalescence, diffusé le 31 décembre.
Depuis, il n'avait fait aucune déclaration publique mais a multiplié les entretiens au palais présidentiel avec des chefs d'Etat africains, dont les présidents sénégalais et ivoirien, Macky Sall et Alassane Ouattara. Il s'est également entretenu mercredi avec le président tchadien Idriss Déby Itno.

lundi 10 juin 2019

DJ Khaled va poursuivre Billboard en justice [Newz]


Voilà une nouvelle bataille d’envergure dans la grande guerre des charts. Cette dernière oppose en effet DJ Khaled à Tyler, The Creator, même si ce dernier semble assez désintéressé par cet enjeu. Le 30 mai dernier, Billboard annonçait que l’ancien membre d’Odd Future prenait la tête des charts avec IGOR, le premier numéro 1 de sa carrière, ce projet s’étant écoulé à 165 000 exemplaires en première semaine. Un résultat magnifique, pour un projet qui l’est tout autant. De son côté, le Father of Asahd de DJ Khaled a réalisé 137 000 équivalent ventes, un score loin d’être honteux, mais qui ne lui a toutefois pas permis de s’installer sur son habituel spot de numéro 1 du Billboard 200. Un affront que le producteur a bien du mal à digérer.
Selon Page Six, DJ Khaled a en effet décidé poursuivre Billboard en justice pour un litige dans le décompte des ventes de Father of Asahd. Selon lui, 100 000 ventes de ce projet ont été injustement non reconnues par la société gérant les charts américains, le privant ainsi d’un nouveau numéro 1. Ces 100 000 ventes non retenues par Billboard correspondent aux ventes d’un pack promotionnel réalisé en partenariat avec une marque de boisson énergétique. Pour faire simple, pour l’achat d’un pack de boisson, le consommateur recevait un code lui permettant de télécharger l’album de DJ Khaled en toute légalité. Cette pratique commerciale est pour la moins controversée, étant considérée par beaucoup comme un subterfuge malhonnête pour gonfler ses ventes.
Billboard était ensuite revenu sur sa décision, acceptant de considérer les ventes issues de ce pack promo. Mais finalement, après avoir constaté de “nombreuses anomalies” dans ces chiffres, l’entreprise avait décidé de revenir à sa décision première et de ne pas accepter ces ventes. Les avocats de DJ Khaled ont par ailleurs indiqué que cette décision était complètement déloyale, Tyler, The Creator ayant de son côté pu compter sur ses ventes issues de packs promotionnels. Toujours selon Page Six, l’équipe légale de DJ Khaled a pour l’instant envoyé un courrier à Billboard, afin de réclamer réparation. Reste désormais à savoir jusqu’où ira cette nouvelle bataille.

dimanche 9 juin 2019

Chris Brown Featuring Drake " No Guidance" [Son]

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L'attente est terminée.Après beaucoup d’anticipation, Chris Brown et Drake délivrent leur collaboration très attendue, "No Guidance".
Les gars s'adressent aux dames du fabuleux «slow jam», produit par Vinylz, J-Louis et Noah «40» Shebib.Tres lourd et relaxant.A écouter en boucle et /ou bien accompagné,pour une bonne riede ou ne good night.
Le single est extriat du  prochain album de Chris, "Indigo", qui sortira ce 28 juin.
Outre Drake, le projet présente des apparitions de Justin Bieber, de Nicki Minaj, de Lil Wayne, de Trey Songz, de Tory Lanez, de Joyner Lucas, de Tyga, de Gunna, etc.
La collaboration a mis du temps à voir le jour entre les 2 anciens rivaux, qui ont squashé leur beef et se sont retrouvés sur scène lors de la tournée de Drake «Aubrey & the Three Migos» au Staples Center de Los Angeles en octobre dernier.
Mettez vous bien en découvrant la  formidable collaboration d’Aubreezy ci-dessous.
Chris Brown Featuring Drake "No Guidance"
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samedi 8 juin 2019

Future sort un nouvel EP surprise "Save Me" [Son]

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Une belle surprise pour ses fans !


A défaut d’un nouvel album commun avec Drake pourtant évoqué à demi-mot à plusieurs reprises, Future livre un EP inédit, composé de sept titres au total. 

Ce nouveau projet se veut intimiste. Le rappeur y évolue en effet seul, laissant les featurings au vestiaire. D’ailleurs, l’artiste effectue un retour radical à des sonorités R'n'B, en mettant en avant un style que certains qualifieront volontiers de torturé. Porté par une pochette concoctée par Henri Alexander Levy, le fondateur d’Enfants Riches DéprimésSAVE ME semble en tout cas dessiner les contours de la nouvelle direction musicale de Future.

Seulement cinq mois après son album « The Wizrd », Future enchaîne avec ce nouvel EP intitulé « Save Me » dans lequel il apparait particulièrement vulnérable.
En termes de productivité, Future est sûrement dans la meilleure forme de sa carrière. Après un excellent album début 2019, ainsi que trois projets communs en 2018 – « Kolorblind » avec DJ Esco, « Beastmode 2 » avec Zaytoven et « Wrld on drug » avec Juice World – le rappeur d’Atlanta lâche ce nouvel EP.
Dans ce 7 titres très intense, Future se confie comme jamais sur les maux qui le troublent. Dès l’intro « XanaX Damage », il évoque les ravages de la drogue et son combat pour en sortir. Plus tard dans le projet, il parle aussi de ses problèmes d’égo et de sa dépression. « Save Me » semble être un disque thérapeutique, sorti pour se soulager d’un poids et écrit dans une souffrance marquée. Et après une écoute, le résultat semble excellent. Jugez par vous-mêmes,et surtout faites vous zizir.

Future – Save Me en streaming


vendredi 7 juin 2019

Booba attaque violemment Damso sur Instagram [Newz]

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Le rappeur belge a quitté le label du Français après la fin de son contrat il y a quelques mois. Booba s’en prend à lui sur les réseaux sociaux. L’album de Nekfeu « Les étoiles Vagabondes » vient de sortir contenant un featuring avec Damso « Tricheur ». Cela n’a pas arrangé les choses. Dans le titre, il y a cette phrase : « J’ai pris des grammes et j’ai perdu des kilos, t’assumes pas ta calvitie comme Ne-Yo. Les maisons de disques sont des salopes, c’est pour ça qu’elles font des avances. Je ne ferai pas deux fois la même erreur. » Et Booba s’est senti visé.
«  Joue pas au con petit. On n’était pas des salopes quand on t’invitait dans nos clips et albums pour t’aider à briller à ton tour. Bienvenue dans le camp adverse toi et ta manageuse à 2 francs. Tu vas voir, c’est une autre vie », a répondu Booba, 42 ans à Damso, 27 ans. Damso surenchérit : «  J’ai cité ton nom plusieurs fois et c’était toujours pour te remercier. Que ce soit à travers mes textes ou en interviews. Ce n’est pas parce que le contrat est fini que mes principes vont s’en aller, au revoir le vieux. Sachant que vous éprouvez de l’affection, de l’amour et de l’attachement pour les clashs, ce post aura une large visibilité donc je vais l’utiliser pour ma promo : QALF sort cette année… en indépendant. » Le Belge l’avait bien deviné , Booba a répondu : « Je te souhaite bien du courage petite pute ingrate que tu es, tu vas comprendre ce qu’est la piraterie ».



jeudi 6 juin 2019

Rohff condamné à 5 ans de prison [Newz]

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La cour d'appel de Paris a confirmé jeudi la condamnation à cinq ans de prison du rappeur Rohff pour des violences aggravées commises en 2014 dans la boutique parisienne de son rival Booba, et a ordonné son incarcération immédiate.
L'interprète de "Qui est l'exemple?" avait été condamné à cette même peine en première instance, en octobre 2017, mais n'avait alors pas été écroué. "Vous devez gagner la maison d'arrêt", lui a annoncé la présidente de la cour d'appel, avant que les gendarmes s'approchent pour le menotter.
Arrivé casquette sur la tête et veste bleue sur les épaules, le rappeur de 41 ans, de son vrai nom Housni Mkouboi, est reparti menotté, encadré par des gendarmes.
Son avocate, Malika Ibazatene, s'est refusée à tout commentaire à l'issue de l'audience.
Dans leur décision du 27 octobre 2017, confirmée jeudi par la cour, les premiers juges avaient dénoncé une "action collective préméditée d'une grande violence, sans autre mobile établi qu'une démonstration de force" dans le cadre d'une "rivalité" entre rappeurs.
Ce 21 avril 2014, Rohff était entré accompagné de plusieurs hommes dans le magasin Ünkut, boutique "officielle" de la marque de vêtements fondée par le rappeur Booba, située dans le quartier parisien de Châtelet.
Dans un bref déchaînement de violence dont les images avaient été captées par des caméras de vidéosurveillance, le groupe avait roué de coups un jeune vendeur en l'abandonnant dans un état critique, assommé un autre employé avec une caisse enregistreuse et détérioré la boutique.
L'artiste s'était présenté lui-même à la police quelques heures plus tard. Il avait passé deux mois en détention provisoire puis plusieurs mois sous bracelet électronique.
Cet épisode avait marqué l'apogée des "clashes" répétés entre Rohff et son rival Booba, engagés dans une compétition à base de provocations par clips ou réseaux sociaux interposés, d'albums ou de moqueries pour faire le "buzz", une rivalité attisée par leurs publics respectifs.
Booba s'est lui illustré depuis dans un autre "clash": une rixe en plein aéoport d'Orly, en août 2018, avec son rival Kaaris. Tous deux ont été condamnés à 18 mois de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende.
Lors de son procès en 2017, Rohff avait fait profil bas. Il avait soutenu qu'il avait pénétré sans préméditation dans la boutique de son ennemi juré, suivi par de jeunes fans qui l'avaient reconnu dans la rue. Les juges n'avaient pas cru à ses explications.
Le casier judiciaire de l'artiste comporte déjà plusieurs condamnations, dont une pour violences avec arme.

mercredi 5 juin 2019

Poutine appelle à ne pas exagérer l’importance du Débarquement [Actualité]

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« Le débarquement en Normandie n’a pas eu d’influence décisive sur l’issue de la Seconde Guerre mondiale », a dénoncé Moscou.

La Russie a appelé mercredi à ne pas « exagérer » l’importance du Débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie, dont sera célébré, jeudi, le 75e anniversaire, et à ne pas « minorer » ainsi le rôle de l’URSS dans la défaite d’Hitler.
« L’apport des Alliés dans la victoire sur le Troisième Reich est clair. Mais il ne faut pas l’exagérer et minorer par là même la signification des efforts titanesques de l’Union soviétique, sans laquelle cette victoire n’existerait tout simplement pas », a déclaré aux journalistes la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
Tout en « rendant hommage à tous ceux qui sont tombés », Maria Zakharova a dénoncé une « réécriture catastrophique de l’Histoire », notamment dans les films et les articles de presse, donnant, selon elle, aux Etats-Unis et à leurs alliés un rôle prédominant dans la défaite allemande. Selon elle, « le Débarquement en Normandie n’a pas eu d’influence décisive sur l’issue de la Seconde Guerre mondiale […] déjà déterminée par la victoire de l’Armée rouge, avant tout à Stalingrad, Koursk ».
Donald Trump, Emmanuel Macron, la reine Elizabeth II et 300 vétérans ont donné mercredi à Portsmouth, dans le sud de l’Angleterre, le coup d’envoi des célébrations du 75e anniversaire du Débarquement du 6 juin 1944. Celles-ci doivent se poursuivre jeudi en France. Les autorités russes et le président Vladimir Poutine, qui ne sera pas présent aux commémorations, dénoncent depuis de nombreuses années l’oubli dans lequel sont tombés selon eux en Occident les considérables sacrifices et les 27 millions de morts soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le souvenir de la Grande Guerre patriotique, le nom donné en Russie au conflit armé entre l’URSS et l’Allemagne nazie, reste la source d’une immense fierté dans le pays et constitue un pilier essentiel du patriotisme prôné par le Kremlin.

mardi 4 juin 2019

Visa pour les États-Unis : les réseaux sociaux sous étroite surveillance [Actualité]

Chaque année, 15 millions de personnes demandent un visa américain.
Il est désormais obligatoire de renseigner l’ensemble de ses comptes sur les réseaux sociaux et ses identifiants lors d’une demande en ligne de visa pour les États-Unis. Une mesure très critiquée qui épargne pour l’instant les touristes français.
Annoncées en mars 2018, plusieurs nouvelles mesures s’appliquant aux demandeurs de visas américains, censées renforcer la sécurité des États-Unis, sont entrées en vigueur début juin. Il s’agit pour l’administration américaine d’identifier en amont, par la surveillance de l’activité des candidats sur les réseaux sociaux, des individus potentiellement dangereux.
Désormais, l’obtention d’un visa migrant ou non immigrant passera par le renoncement à l’anonymat en ligne, quel que soit le pays d’origine du demandeur . En effet, les autorités américaines exigent, au moment de toute demande de visa sur Internet, de renseigner l’ensemble des comptes deréseaux sociaux fréquentés lors des cinq dernières années, ainsi que les identifiants utilisés pour chacun d’entre eux.
Les réseaux les plus populaires sont notamment concernés, comme Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, LinkedIn, Reddit, Tumblr et Flickr. La liste exhaustive cliquable contient également les deux réseaux chinois Sina Weibo et Tencent Weibo, ainsi que le russe Vkontakte.
L’administration américaine prend toutefois soin de préciser que les utilisateurs sont "priés" de ne pas révéler leurs mots de passe sur le site. Par conséquent, techniquement, seules les publications publiques, comme les tweets non-protégés ou les contacts et les statuts publics Facebook (partagés ou non), seront visibles par les autorités américaines.
S’il est possible de cocher la case "none" (aucun), permettant à tout déclarant d’affirmer ne détenir aucun compte sur les réseaux sociaux depuis cinq ans, l’administration a prévenu qu’une dissimulation pourrait avoir "de lourdes conséquences" et une invalidation de la demande de visa.
Les 15 millions de demandeurs annuels de visas américains doivent également fournir tous leurs numéros de téléphone et adresses électroniques utilisés au cours des cinq dernières années, et répondre à des questions concernant leurs derniers voyages internationaux, leurs éventuelles expulsions d’un pays étranger et, le cas échéant, identifier des membres de leurs familles impliqués dans des activités terroristes.
Ces mesures mises en place sous l’administration Trump, qui a fait du contrôle de l’immigration et de la sécurité du territoire américains ses priorités, sont vilipendées aux États-Unis par les ONG de défense de droits civiques et des libertés individuelles.
Notamment par la plus importante d’entre elles, l’American Civil Liberties Union (ACLU), qui dit craindre des restrictions à la liberté d’expression et des risques de discriminations. Elle estime que ces directives vont provoquer de l’autocensure en ligne, empêchant par exemple toute critique de la Maison Blanche ou de la politique étrangère américaine. Même crainte pour les contacts en ligne des candidats au visa, tels que leur famille, leurs amis, leurs connaissances et leurs collègues, qui pourraient très bien être des citoyens américains, censés être pourtant protégés par le très célèbre 1er amendement qui leur garantit constitutionnellement la liberté d’expression.
"Cela portera atteinte aux droits des immigrants et des citoyens américains en brimant la liberté d’expression et d’association, en particulier parce que les gens vont maintenant se demander si ce qu’ils disent en ligne sera mal interprété ou mal compris par un représentant du gouvernement, avait déclaré Hina Shamsi, responsable au sein de l’ONG, après avoir pris connaissance des nouvelles mesures. Nous sommes également préoccupés par la façon dont l’administration Trump définit l’expression vague et trop large ‘d’activités terroristes’, car il est intrinsèquement politique et peut être utilisé pour discriminer les immigrants qui n’ont rien fait de répréhensible."
C’est sous l’administration Obama que les États-Unis avaient commencé à envisager de surveiller de plus près le comportement des demandeurs de visas sur les réseaux sociaux. Précisément après la fusillade de San Bernardino, perpétrée le 2 décembre 2015 en Californie, qui a fait 14 victimes et plus de 20 blessées.
À l’époque, un débat autour de l’usage des réseaux sociaux et de la récupération des données personnelles des deux terroristes qui avaient prêté allégeance à l’Organisation État islamique avait secoué le pays. Un article du New York Times a révélé quelques mois plus tard que l’administration avait lancé quatre projets pilotes visant à surveiller le comportement sur les réseaux sociaux de candidats à l’immigration vers les États-Unis.
En 2018, l’ACLU rappelait que des documents publiés par le Département de la Sécurité intérieure faisaient état d’inquiétudes sur l’efficacité d’un programme pilote destiné à la surveillance de l’activité sur les réseaux sociaux de demandeurs de visas, à cause de difficultés techniques et de problèmes de moyens rencontrés pour analyser les données, souvent écrites en langues étrangères.

"La sécurité nationale est notre priorité absolue lors de l’attribution des visas, et tous les voyageurs et les immigrants qui souhaitent se rendre aux États-Unis font l’objet d’un contrôle de sécurité approfondi", a précisé le département d’État américain. "Nous travaillons constamment à trouver des mécanismes pour améliorer nos processus de vérification afin de protéger les citoyens américains, tout en encourageant les voyages légitimes vers les États-Unis."
Ces mesures ne concernent pas les ressortissants français désirant entrer et résider sur le territoire américain pour une durée de moins de 90 jours (voyages d’affaires, tourisme ou transit). Les Français, comme les voyageurs issus de plus de 35 pays (Allemagne, Italie, Grèce, Japon, Singapour…), doivent faire une demande via le Système électronique d'autorisation de voyage (ESTA). Le formulaire en ligne a beau contenir des demandes de renseignements liés "à la présence en ligne", ainsi qu’aux identifiants sur les "médias sociaux", la réponse du candidat reste jusqu’ici facultative.
Toutefois, tout ressortissant français désirant se rendre aux États-Unis pour une durée excédant 90 jours est tenu de soumettre une demande de visa et devra donc révéler ses différents comptes de réseaux sociaux.

lundi 3 juin 2019

Jay-Z devient le premier milliardaire du rap [Newz]

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Outre ses activités musicales, le mari de Beyoncé, âgé de 49 ans, a bâti sa fortune grâce à des investissements immobiliers et des marques de spiritueux.

Immobilier, alcool, musique : Jay-Z est le premier rappeur à devenir milliardaire, a annoncé lundi 3 juin le magazine spécialisé Forbes. L’Américain, en activité depuis 1996, « a accumulé une fortune totale d’un milliard de dollars [environ 890 millions d’euros], qui fait de lui un des rares milliardaires du monde du divertissement, et le premier à venir du milieu du rap », explique la publication dans un article consacré au mari de Beyoncé.

Elevé dans une cité HLM du quartier de Brooklyn, à New York, Jay-Z, qui a vendu de la drogue dans sa jeunesse, a tout de la « success story ». Il est maintenant respecté dans les milieux d’affaire new-yorkais et a développé des liens d’amitié avec l’ancien président démocrate Barack Obama.





Ses parts dans le champagne Armand de Brignac et son cognac D’Ussé ont respectivement rapporté à Shawn Carter, de son vrai nom, 220 millions et 100 millions de dollars. Le catalogue musical du rappeur de 49 ans vaut pour 75 millions de dollars dans sa fortune, contre 100 millions pour son service de streaming, Tidal.
Avec Beyoncé, Jay-Z possède un penthouse dans le très chic quartier de Tribeca, à Manhattan, ainsi que des propriétés dans la banlieue de New York et le quartier de Bel Air, à Los Angeles (Californie). Un patrimoine immobilier d’une valeur de 50 millions de dollars.
Dans le hip-hop américain, où les rappeurs aiment s’enorgueillir de leur richesse, la course au premier milliardaire a longtemps fait rage.
Le producteur Dr. Dre a cru pouvoir la remporter grâce au rachat par Apple de sa compagnie de casques audio Beats By Dre, pour 3 milliards en 2014, mais selon le classement de Forbes en 2018, il ne possèdait « que » 770 millions de dollars. Le producteur Diddy (anciennement Puff Daddy) vaut pour sa part 825 millions de dollars, selon la même source.
Les trois hommes ne sont pas seulement les plus riches du rap, mais de l’ensemble de la musique américaine.

dimanche 2 juin 2019

Anthony Joshua foudroyé par Andy Ruiz à New York [Sport]

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Il y avait le 11 février 1990, il y aura désormais le 1er juin 2019. Il y a 29 ans, Buster Douglas battait, contre toute attente, Mike Tyson. Ce samedi, les milliers de spectateurs du Madison Square Garden s’attendaient à vivre un grand événement, ils ont finalement assisté à l’un des plus gros exploits de l’histoire de la boxe. Cet exploit est l’œuvre d’Andy Ruiz, qui s’est offert Anthony Joshua, sur TKO, lors de la septième reprise. Car avant le combat, personne ne donnait cher de la peau du Mexicain, particulièrement moqué pour son physique peu commun dans ce sport. Pour son premier combat hors de la Grande-Bretagne, Joshua avait, quant à lui, pris la direction du prestigieux Madison Square Garden de New York.
Et si tout le monde s’attendait à une victoire rapide de la part du boxeur de 29 ans, ce dernier a surtout montré un visage bien inhabituel. Joshua a pourtant bien envoyé, le premier, son adversaire au tapis, dans la troisième reprise. Et si le Mexicain aurait pu ne pas être en mesure d’aller plus loin, il n’en a rien été. Bien au contraire. Andy Ruiz s’est en effet relevé et a enchaîné les coups, à une vitesse impressionnante. En quelques secondes seulement, Anthony Joshua s’est à son tour retrouvé au tapis. Le Britannique n’a d'ailleurs jamais réussi à pleinement recouvrer ses esprits.
Après plusieurs rounds où les deux hommes ont semblé ne pas vouloir se livrer, Anthony Joshua a de nouveau été envoyé au tapis, à deux reprises, lors du septième round. Cette fois, l’arbitre a pris la décision d’arrêter définitivement le combat. Andy Ruiz pouvait exulter, lui qui s’empare des ceintures IBF, WBA et WBO des poids lourds. A l’issue du combat, le Mexicain y croyait difficilement: "Je me sens si bien. J'en ai rêvé. Je veux remercier mon équipe, toute ma famille. C'est la première fois que je me faisais envoyer au tapis. J'ai le sang mexicain, et c'est dans ma culture d'avancer. Je l'ai prouvé ce soir. Je suis prêt pour une revanche. Je viens d'écrire l'histoire pour le Mexique."

Quant à Anthony Joshua, s’il a préféré dans un premier temps ne pas s’exprimer, il est finalement revenu sur le ring: "Dans le troisième round, je pensais en avoir fini. C'est ça la boxe, ça prouve que tout est possible dans ce sport. Je ne sais pas trop quoi vous dire, ce n'était juste pas ma soirée. On voulait combattre, c'est dans notre métier, dans notre sang. Mon job est de combattre, mais je n'ai rien à dire, l'arbitre a arrêté, c'est arrêté. C'est ma faute, je n'ai pas d'excuses. J'ai été attrapé par un gros coup, ça arrive. Je vais actionner cette clause de revanche." Invaincu lors de ses 22 premiers combats, Anthony Joshua prétendait à terme pouvoir affronter Tyson Fury ou encore Deontay Wilder. Avec cette défaite qui ressemble à un tremblement de terre, ses plans vont devoir être remis en question.

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