dimanche 8 septembre 2013

Ouvertures des concertations nationales en RDC [Actualité]

En République démocratique du Congo, le président Joseph Kabila veut y voir un moment historique à saisir pour assurer, dit-il, la cohésion nationale et la consolidation de la paix. Les concertations nationales ont été officiellement lancées ce samedi 7 septembre, à Kinshasa. Au cours des deux prochaines semaines, les problèmes politiques, sociaux et sécuritaires du pays devront être évoqués. Certaines figures de l'opposition ont préféré rester à l'écart de ces consultations, mais ce sont près de 700 délégués qui y participent.

Plusieurs invités ont répondu présents, ce samedi matin, à la cérémonie d’ouverture des concertations nationales ; parmi eux des chefs coutumiers, des gouverneurs de provinces. Beaucoup ont fait le déplacement de Kinshasa. Les partis et autres organisations de la majorité présidentielle étaient tout naturellement les plus nombreux.
L’opposition, elle, est venue en ordre dispersé. La délégation du Mouvement de libération du Congo (MLC), l’un des partis les plus représentatifs de l’opposition, était conduite par son secrétaire général Thomas Louaka. Autre présence remarquée dans la salle, celle de Joseph Olenghankoy, leader des Forces novatrices pour l'union et la solidarité (Fonus), venu comme invité personnel du chef de l’Etat.
Côté Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), outre les députés qui s’étaient déjà montrés favorables à une participation aux concertations nationales, quelques cadres ont également été aperçus dans l’hémicycle. « Nous sommes des républicains », a répondu à RFI l’un d’entre eux.
L’UNC absente
Une absence très remarquable, celle de l’Union pour la nation congolaise (UNC) dont le leader Vital Kamerhe est en tournée à l’étranger. Les Forces acquises au changement (FAC) de Martin Fayulu ont, pour leur part, choisi de peaufiner des actions pour faire échec à une éventuelle prolongation du mandat du président Kabila. Une démarche démentie par le pouvoir de Kinshasa.
Il faut dire en tout cas que le président Joseph Kabila a laissé une porte ouverte en invitant quiconque se sentira interpellé à rejoindre les rangs des concertateurs.

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