Au soir du jeudi 17 septembre, le général Gilbert Diendéré a repris les rênes du Burkina Faso. Nommé président du Conseil national de la démocratie (CND), qui avait pris en otage Michel Kafando et Isaac Zida la veille, l’ancien bras-droit de Blaise Compaoré fait face à l’opposition de la population, de la société civile et de la communauté internationale.Le coup d’État a donc un visage : celui de Gilbert Diendéré. L’ex bras-droit de l’ancien président Blaise Compaoré a été nommé jeudi 17 septembre dans la matinée à la tête du Conseil national de la démocratie (CND). Ce dernier, composé d’hommes du Régiment de sécurité présidentiel (RSP), avait pris le pouvoir la veille, en prenant en otage une partie du gouvernement, dont le président de la transition, Michel Kafando, et son Premier ministre, Isaac Zida, déclarés démissionnaires.
Les deux anciens leaders de la transition sont, au soir du 17 septembre, toujours détenus par les hommes du RSP. « Ils vont bien et seront relâchés », a toutefois déclaré Gilbert Diendéré à Jeune Afrique. Affirmant ne pas faire front avec le Congrès pour le progrès et la démocratie (CDP) ou avec Blaise Compaoré et expliquant être intervenu afin d’« empêcher la déstabilisation du pays », le président du CND a assuré vouloir organiser des élections, en accord avec les forces politiques burkinabè. « Mais nous devons d’abord nous concerter », a-t-il expliqué.On attend la suite des évènements à savoir que l'ambiance,d'après ce que l'on sait et plus que tendue à Ouagadougou et dans le reste du pays.
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