vendredi 13 janvier 2017

Débat de la primaire de gauche [Actualité]

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Le climat était serein. Il n'y a pas eu d'agression ni d'attaque excessive, jeudi soir, lors du premier débat entre les sept candidats à la primaire de la gauche - sur TF1 en partenariat avec "l'Obs". Le débat a fait apparaître les principaux clivages, entre d'un côté les gestionnaires, comme Manuel Valls, François de Rugy, Sylvia Pinel et dans une certaine mesure Vincent Peillon, de l'autre les partisans de la relance, comme Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.Pas de victoire manifeste, selon lui, même si au début du débat Benoît Hamon et Manuel Valls ont paru crispés et n'ont pas donné toute leur mesure. Manuel Valls est resté un peu prisonnier de sa position d'ancien Premier ministre, tandis qu'Arnaud Montebourg a d'emblée fait preuve de l'éloquence qui le caractérise. Vincent Peillon a été le plus offensif, remettant plusieurs fois à leur place ses concurrents, critiquant leurs propositions.Qu'en pensent nos confrères de la presse ce matin ? "Le Parisien" a noté les candidats, mais ne prend pas trop de risques. 7/10 pour Manuel Valls, "solide". Même note pour Benoît Hamon, "pugnace". Tandis que l'"expérimenté" Arnaud Montebourg suit de près avec un 6,5/10. Sylvia Pinel, "transparente", doit se contenter de 2,5/10. Mais dans l'ensemble, "aucun des candidats n'a crevé l'écran", selon le quotidien."Manuel Valls ne s'en sort pas trop mal", estime l'éditorialiste Thomas Legrand sur France Inter, "le Valls-bashing n'a pas eu lieu", tandis que "Vincent Peillon a réussi à paraître central, incarnant le Parti socialiste rassurant".
"Ce fut un débat d'économistes, grave, sobre, plus ou moins sérieux, selon les candidats et sans grandes aspérités", juge Hubert Coudurier du "Télégramme". "Il en faudra bien plus pour fixer l'opinion", écrit Yann Marec du "Midi Libre", "vivement dimanche" et le débat suivant, à 18 heures sur BFMTV et LCI.
Un passage de l'émission résume bien les positions respectives. Appelé à décrire le bilan de François Hollande en un seul mot, Arnaud Montebourg a estimé que ce bilan était "difficile à défendre". Manuel Valls a dit sa "fierté d'avoir servi les Français dans une période très difficile". Benoît Hamon a exprimé un "sentiment d'inachevé, comme si nous étions restés au milieu du gué". Vincent Peillon a insisté sur "le sentiment d'une profonde incompréhension", quand la radicale de gauche Sylvia Pinel a parlé d'un "bilan à porter".

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