Il aura fallu 5 mois à Samsung pour trouver l'origine des explosions de ses smartphones Galaxy Note 7.
Début septembre dernier, le constructeur sud-coréen a ordonné un immense rappel de 2,5 millions d'exemplaires de son dernier fleuron, le Galaxy Note 7, après une polémique sur l'explosion de la batterie de plusieurs d'entre eux.
Ces appareils étaient alors remplacés par de nouveaux. Sauf que ces modèles censés fiables ont connu la même débâcle par le feu. Samsung a alors préféré stopper toutes les ventes, suspendre la production, et appeler tous les utilisateurs à ne plus utiliser le mobile incriminé.
Un énorme raté pour l'empire sud-coréen, qui a eu de lourdes conséquences sur ses revenus (la perte est estimée à 5,2 milliards de dollars) et qui continue d'entacher l'image de marque du constructeur.
Samsung a diligenté une enquête auprès de trois sociétés spécialisées et indépendantes, et leurs conclusions doivent être dévoilées lundi 23 janvier. Conclusions que le "Wall Street Journal" a déjà pu consulter et dévoile, vendredi 20 janvier.
Résultat : ces explosions étaient dues à une taille trop importante et à un défaut de fabrication.
Dans le cas des premières explosions, survenues quelques jours après la sortie du Galaxy Note 7 fin août, elles concernaient essentiellement les batteries fabriquées par SDI, une filiale de Samsung. Les experts assurent, selon le "Wall Street Journal", que ces batteries étaient trop grandes et ne rentraient pas parfaitement dans l'habitacle du smartphone. Du coup, elles avaient tendance à chauffer, et potentiellement à exploser...
Le rapport d'expertises note également, selon le quotidien économique, que les batteries utilisées par la suite, fabriquées cette fois par la société ATL, ont eu des "problèmes de fabrication". Des défauts qui conduisaient au même résultat explosif, les batteries au lithium-ion étant connues pour leur sensibilité.
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