vendredi 6 mai 2011

Les cours du pétrole chutent sous les 100 dollars

Le baril a clôturé à 99,80 dollars à New York alors que les opérateurs s'interrogent sur le niveau de la demande américaine. Des mauvaises nouvelles sur le front de l'emploi font craindre le pire.

  Le baril a clôturé à 99,80 dollars à New York alors que les opérateurs s'interrogent sur le niveau de la demande américaine. Des mauvaises nouvelles sur le front de l'emploi font craindre le pire.
Les doutes s'emparent des marchés pétroliers ce jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le cours du baril de «light sweet crude» pour livraison en juin a franchi à la baisse le seuil psychologique des 100 dollars. Il clôture à 99,80 dollars, soit une dégringolade de 9,44 dollars par rapport à la veille (-8,64%). Les prix n'avaient pas évolué à ces niveaux depuis le 16 mars, date à laquelle les soulèvements dans le monde arabe et l'inquiétude sur la crise nucléaire au Japon avaient fait s'envoler les prix .
Le mouvement baissier est identique sur l'InterContinental Exchange de Londres où le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin s'échangeait à 110,80 dollars, soit 10 dollars de moins que mercredi.
Craintes sur l'emploi américain Cette accélèration de la baisse s'explique par les inquiétudes de plus en plus vives des opérateurs sur la santé de l'économie américaine. Les mauvais indicateurs macroéconomiques s'enchaînent ces derniers jours outre-Atlantique, laissant penser que la reprise reste trop fragile. Le dernier en date, tombé ce jeudi, n' a fait qu'exacerber les tensions. À la veille de la publication du rapport mensuel sur l'emploi, les investisseurs apprennent que les nouvelles inscriptions au chômage aux États-Unis ont fortement augmenté pendant la dernière semaine d'avril, à 474.000 demandes d'allocations, alors que les économistes s'attendaient à une baisse. La veille, les chiffres du cabinet ADP avaient montré que les créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis avaient ralenti en avril, très en-deçà des prévisions des économistes.
Ces annonces laissent envisager une baisse de la demande de pétrole dans un contexte de prix élevé du baril. À cela s'ajoute une hausse continue des stocks

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