dimanche 15 mai 2011

Dominique Strauss-Khan arrêté à New-York Pour agression sexuelle

Séisme dans le monde politique. Dominique Strauss-Kahn a été arrêté hier à l’aéroport JFK de New-York puis conduit au commissariat de Harlem où il a été inculpé pour agression sexuelle, tentative de viol et séquestration. Selon des sources policières, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) aurait quitté précipitamment l’hôtel où il était descendu, laissant derrière lui son téléphone portable et ses effets personnels. DSK a été débarqué à 16h45, heure locale (22h45, heure de Paris), d'un vol Air France à destination de Paris quelques minutes avant son décollage. « Nous l'avons placé en garde à vue et remis à la police de New York » (NYPD), a déclaré, sous couvert d'anonymat, un responsable de l'Autorité des ports de New York et du New Jersey.
Benjamin Brafman, l’avocat chargé de représenter DSK, a affirmé que ce dernier « plaidera non-coupable ». Le directeur du FMI, candidat potentiel à la présidentielle française de 2012, est accusé d’avoir agressé sexuellement une femme de ménage de l’hôtel Sofitel où il séjournait, alors qu’il sortait nu de sa douche. La victime a été transportée à l'hôpital pour blessures mineures. DSK devrait quant à lui être présenté à un juge dans la journée ou lundi au plus tard.
« Cette affaire ne ressemble en rien à DSK »
DSK devait participer lundi à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles, puis faire un discours mercredi au 12e Forum économique. Le FMI n’a encore fait aucun commentaire sur cette affaire, mais il s’agit véritablement d’un coup de tonnerre pour l’institution. En France, les réactions ne se sont pas fait attendre. « Je ne pense pas, sauf manipulation dans cette affaire, que DSK soit candidat à la présidentielle », a estimé Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand. Pour Marine Le Pen, leader du Front national, DSK est « définitivement discrédité comme candidat à la plus haute fonction de l'Etat ». Du côté des proches du patron du FMI, on joue la prudence. « Il faut se garder de toute conclusion avant que Dominique Strauss-Kahn ne se soit exprimé », a ainsi déclaré le député PS de Paris, Jean-Marie Le Guen. Et d’ajouter : « cette affaire ne ressemble en rien à DSK, l'homme que nous connaissons tous ».
Depuis plusieurs semaines, en France, Dominique Strauss-Kahn était la cible de critiques sur son train de vie. Cette nouvelle affaire, deux ans et demie après la révélation de sa liaison extra-conjugale avec une économiste hongroise du FMI, pourrait cette fois lui coûter sa place à la tête de l’institution mais aussi  ébranler sa cote de popularité en France. Jusque-là, DSK était donné favori dans la course à la présidentielle de 2012
Source:Elle

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