Affaire DSK : Nafissatou Diallo poursuit son offensive médiatique

Une fois lancée, la femme de chambre ne s'arrête plus.

                                          Celle qui accuse Dominique Strauss-Kahn de crimes sexuels a poursuivi son offensive médiatique avec une apparition publique pour remercier, dans le cadre d'une organisation communautaire africaine, ceux qui «  l'ont soutenue lors de cette terrible épreuve ».

L'intervention publique de Nafissatou Diallo, immigrée guinéenne de 32 ans sortie de l'ombre dimanche et longuement entendue mercredi au bureau du procureur de New York, a eu lieu dans un centre chrétien situé à Canarsie, quartier pauvre du sud de Brooklyn.

Sa déclaration ne devait pas être suivie d'une conférence de presse. Mais en milieu de matinée, les journalistes ont commencé à affluer à Brooklyn et à installer camions et antennes satellitaires dans le parking de cet immeuble bas, qui héberge notamment des lieux de prière, une garderie d'enfants, une bibliothèque, une école.
Alors Nafissatou Diallo s'est lancée : « La seule raison pour laquelle je suis ici est parce que les gens m'ont traitée de plein de mauvais noms, c'est pour ça que je suis là, pour que les gens comprennent que beaucoup de choses que l'on dit sur moi ne sont pas vraies. Je vais être forte pour toi, ma fille, et pour toutes les autres femmes dans le monde. Je ne veux pas que ce qui m'est arrivé arrive à d'autres femmes dans le monde ... » Puis elle a fait demi-tour sans répondre aux questions des journalistes impatients.

Son avocat,le brillant Kenneth Thompson a déclaré que même si la justice concluait à un non-lieu au pénal, sa cliente engagerait des poursuites au civil pour demander des dommages et intérêts.