La République démocratique du Congo célèbre ce jeudi 30 juin 2011 le 51ème anniversaire de son indépendance. La cérémonie officielle aura lieu non pas dans la capitale Kinshasa mais à Lubumbashi, la deuxième ville, dans le sud-est du pays. Le président Joseph Kabila a prévu de faire le déplacement dans un contexte particulier dans la mesure où Lubumbashi a été le théâtre de violences dans la nuit de mardi à mercredi lorsqu’un dépôt de minerais a été attaqué « par un groupe de bandits armé ». Cette attaque est la deuxième en moins de six mois, après celle de février à l’aéroport de la ville où des assaillants avaient vidé un dépôt de munitions.
Un défilé militaire, que l’on voudrait sans doute mémorable, est prévu ce jeudi 30 juin 2011, place de la Poste. Pour la circonstance, Lubumbashi devient donc pour quelques temps la capitale du pays.
Avant le chef- lieu du Katanga, d’autres viles du pays ont elles aussi eu à abriter les manifestations de la fête de l’indépendance. Et c’est une tradition, le chef de l’Etat s’adresse à la nation à cette occasion.
Cette fois, ce message coïncide avec la fin du quinquennat du président Joseph Kabila. Et dans la perspective des élections prévues fin novembre prochain, Kabila dont la mouvance a déjà annoncé la candidature, va sans doute faire le bilan de son mandat. La paix, l’unité, la reconstruction, le social sont les thèmes qu’il affectionne dans la quasi-totalité de ses allocutions.
Ce sont aussi des sujets qui sont exploités par d’autres candidats déclarés à la présidence de la République qui pensent pouvoir mieux faire.
En tous cas, le 51e anniversaire de l’indépendance du Congo-Kinshasa intervient à un moment des grands débats politiques qui mobilisent désormais l’attention de la population.
Pendant ce temps, l’insécurité demeure le lot quotidien des paisibles citoyens, aussi bien dans de grandes villes que dans des villages. Du fait des kuluna et
des groupes armés. L’enseignement, du primaire au supérieur et universitaire est au rabais. Les notes à tous les niveaux sont monnayées ou vendus en nature. Malgré les nombreuses alertes et autres sonnettes d’alarme.
Même le processus électoral va cahincaha, techniquement, matériellement et financièrement. La CENI (Commission électorale nationale indépendante) est, à
l’instar de la défunte CEI, prise en charge à environ 80 % par les partenaires extérieurs, particulièrement les Occidentaux. A-t-on vidé le contentieux,
entretemps ?
Les sceptiques disent que le choix de Lubumbashi est calculateur,étant donné que le Président sortant, M.Joseph Kabila souffre d’une impopularité flagrante á la capitale Congolaise, lá oú il est accusé de toute bouche d’etre un rwandais, incarné á un Congolais par affiliation mal assortie avec Laurent Désiré Kabila.
Propos recueillis par Guylain Gustave Moke
Cette fois, ce message coïncide avec la fin du quinquennat du président Joseph Kabila. Et dans la perspective des élections prévues fin novembre prochain, Kabila dont la mouvance a déjà annoncé la candidature, va sans doute faire le bilan de son mandat. La paix, l’unité, la reconstruction, le social sont les thèmes qu’il affectionne dans la quasi-totalité de ses allocutions.
Ce sont aussi des sujets qui sont exploités par d’autres candidats déclarés à la présidence de la République qui pensent pouvoir mieux faire.
En tous cas, le 51e anniversaire de l’indépendance du Congo-Kinshasa intervient à un moment des grands débats politiques qui mobilisent désormais l’attention de la population.
Pendant ce temps, l’insécurité demeure le lot quotidien des paisibles citoyens, aussi bien dans de grandes villes que dans des villages. Du fait des kuluna et
des groupes armés. L’enseignement, du primaire au supérieur et universitaire est au rabais. Les notes à tous les niveaux sont monnayées ou vendus en nature. Malgré les nombreuses alertes et autres sonnettes d’alarme.
Même le processus électoral va cahincaha, techniquement, matériellement et financièrement. La CENI (Commission électorale nationale indépendante) est, à
l’instar de la défunte CEI, prise en charge à environ 80 % par les partenaires extérieurs, particulièrement les Occidentaux. A-t-on vidé le contentieux,
entretemps ?
Les sceptiques disent que le choix de Lubumbashi est calculateur,étant donné que le Président sortant, M.Joseph Kabila souffre d’une impopularité flagrante á la capitale Congolaise, lá oú il est accusé de toute bouche d’etre un rwandais, incarné á un Congolais par affiliation mal assortie avec Laurent Désiré Kabila.
Propos recueillis par Guylain Gustave Moke
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