jeudi 22 septembre 2011

Une lueur d'espoir à Kinshasa;certains quartiers commencent à être mieux désservis en electricité

 Certains quartiers de la ville de Kinshasa sont mieux desservis en électricité depuis quelques semaines. Les communes de Gombe, Bandalungwa, Kintambo et Ngaliema qui connaissaient régulièrement des coupures de courant sont quasiment alimentées de manière ininterrompue.

L’électricité est revenue dans le quartier Livulu qui n’avait plus de transformateurs depuis plus de deux mois.

Une habitante se réjouit du rétablissement de l’électricité dans son quartier en ces termes : « Nous sommes dans la fête, nous célébrons le rétablissement de l’électricité. Nous avons passé près de quatre mois dans le noir. Nous avons souffert. Il nous fallait acheter chaque jour de la braise pour cuire la nourriture. Mais on vient de nous installer un nouveau transformateur. Nous sommes non seulement contents mais aussi soulagés ».

Quand bien même que l’espoir revient petit à petit, mais beaucoup d’autres quartiers de Kinshasa sont toujours dans le noir. La cabine Bel air à Kinsuka pécheur, par exemple, est toujours privée de transformateur.

Le directeur du barrage d’Inga a avoué au début du mois d’août qu’il était difficile pour la Société nationale d’électricité (SNEL) d’arrêter le délestage.

Il a attribué cette situation à la baisse du niveau d’eau du fleuve Congo et aux pannes de plus de huit groupes que comptent les deux centrales du barrage, Inga I et Inga II et dont la réhabilitation est évaluée à plusieurs dizaines des millions de dollars américains.

Retombées de la mauvaise gestion de l’étiage : nouvelle mise en place à la Snel

Après l’éviction du comité de gestion Yengo-Tokuawulu, une meilleure affectation des ressources humaines vient de s’opérer à la SNEL.

La production, le transport et la distribution de l’énergie électrique est de la responsabilité de la Société nationale d’électricité, SNEL. Suite à une succession de négligence, l’outil de production de la Snel est devenu obsolète, n’offrant aucune garantie quant à une meilleure fourniture d’électricité à travers la République.

A l’avènement du comité de gestion Yengo-Tokuawulu, la politisation a outrance du management, doublée de l’agitation, a produit des effets négatifs sur le rendement de cette société en transformation.

Conséquence : les réunions du comité de gestion étaient transformées en arène des gladiateurs au point que des décisions pour la bonne marche de l’entreprise ne constituaient pas la première préoccupation des mandataires. Des poches noires se sont multipliées jusqu’à faire planer le spectre d’un blackout sur Kinshasa.

Malgré ce climat délétère, ce comité de gestion est restée en place pendant plusieurs années jusqu’à l’étiage sévère sur le fleuve Congo. Etant attendu qu’offrir de l’électricité à la clientèle était relégué au second plan.

D’où, des mises en place fantaisistes ont été opérées, en dehors des critères de compétences et de maîtrise du terrain. Des clients ont été placés à des postes stratégiques dans le but soit de régler des comptes ou de servir simplement des causes contraires à l’efficacité et à la rigueur.

Des observateurs notent avec satisfaction, à titre d’illustration, le retour de l’ingénieur Richard Kapia sur le site d’Inga. Personne ne s’est expliqué les raisons qui avaient poussé le comité Yengo-Tokuawulu de le faire partir d’Inga.

Visiblement, il n’existait  aucune raison professionnelle apparente. L’arrivée du nouveau comité de gestion a permis de remettre « l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut », loin des considérations politiciennes.

La sérénité retrouvée, la SNEL peut faire face aux défis qui se dressent devant elle. Est-ce une raison pour prétendre que le désormais ex-directeur du site d’Inga aurait démérité?. Il avait le malheur d’évoluer dans un contexte qui n’était pas propice. La production à Inga doit reprendre son niveau d’antan avec le retour de l’ancien directeur Richard Kapia.

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