Les Congolais ont commémoré samedi avec faste le 54ème anniversaire de la mort de leur premier Premier ministre, Patrice-Emery Lumumba, assassiné le 17 janvier 1961, a rapporté la radio onusienne Okapi.
A Kinshasa, les autorités civiles, militaires ainsi que la population ont déposé des gerbes de fleurs devant la stèle de Lumumba sur la Place de l'Echangeur, dans la commune de Limete, dans l'est de la capitale congolaise.
Les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, Aubin Minaku et Léon Kengo wa Dondo, et quelques membres du gouvernement, ont assisté à cette cérémonie. Une messe d'action de grâce a été organisée en la cathédrale Notre-Dame du Congo, en mémoire de ce héros national. D'autres cérémonies ont également été organisées à travers la République démocratique du Congo (RDC) pour honorer la mémoire de Lumumba, a ajouté Radio Okapi, parrainée par l'ONU.
A Bukavu, le chef-lieu du Sud-Kivu (est), une messe d'action de grâce a été dite en la cathédrale Notre-Dame de la paix. Dans son homélie, le curé de cette paroisse, l'abbé Kiavira, a comparé M. Lumumba à Jésus-Christ, souligné qu'il avait mené un combat pour la liberté des Congolais et ses droits comme Jésus-Christ a donné sa vie pour sauver l'humanité.
L'abbé Kiavira a convié les Congolais "à ne pas trahir la mémoire et l'héritage de celui qui a mené une lutte pour l'indépendance du pays jusqu'au sacrifice suprême". M. Lumumba a été l'une des principales figures de l'indépendance du Congo, colonie belge depuis 1908 et jusqu'au 30 juin 1960. Il était alors devenu le premier chef du gouvernement après l'indépendance, accordée dans la précipitation lors de la Table ronde de Bruxelles quelques mois auparavant.
Il n'a toutefois exercé cette fonction que quelques mois dans un pays immédiatement plongé dans les troubles et divisé par les rébellions armées, révoqué par le président Joseph Kasa-Vubu. C'est toutefois le futur maréchal Mobutu Sese Seko qui a scellé son sort et permis son assassinat, en l'envoyant au Katanga. M. Lumumba est torturé dès son arrivée à Elisabethville (aujourd'hui Lubumbashi), le chef-lieu de la province séparatiste, et assassiné le 17 janvier 1961, dans des circonstances restées obscures mais en présence d'officiels belges.
Une commission parlementaire d'enquête belge a évoqué en 2001 une responsabilité "morale" de la Belgique, révélant que son cadavre avait été plongé dans l'acide. Le gouvernement avait alors présenté les excuses de la Belgique au Congo. En pleine Guerre froide, l'ombre de la CIA a aussi plané sur l'opération fatale au dirigeant congolais, jugé trop proche de Moscou.
En décembre 2012, la justice belge a annoncé qu'à la demande de la famille de l'ancien dirigeant congolais elle allait lancer une enquête sur cet assassinat. Une bonne partie des personnes susceptibles d'être poursuivies dans cette affaire sont toutefois décédées, le dernier en date étant le lieutenant-colonel Claude Grandelet, mort le 17 décembre dernier, à Bouge (Namur), à l'âge de 80 ans.
Les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, Aubin Minaku et Léon Kengo wa Dondo, et quelques membres du gouvernement, ont assisté à cette cérémonie. Une messe d'action de grâce a été organisée en la cathédrale Notre-Dame du Congo, en mémoire de ce héros national. D'autres cérémonies ont également été organisées à travers la République démocratique du Congo (RDC) pour honorer la mémoire de Lumumba, a ajouté Radio Okapi, parrainée par l'ONU.
A Bukavu, le chef-lieu du Sud-Kivu (est), une messe d'action de grâce a été dite en la cathédrale Notre-Dame de la paix. Dans son homélie, le curé de cette paroisse, l'abbé Kiavira, a comparé M. Lumumba à Jésus-Christ, souligné qu'il avait mené un combat pour la liberté des Congolais et ses droits comme Jésus-Christ a donné sa vie pour sauver l'humanité.
L'abbé Kiavira a convié les Congolais "à ne pas trahir la mémoire et l'héritage de celui qui a mené une lutte pour l'indépendance du pays jusqu'au sacrifice suprême". M. Lumumba a été l'une des principales figures de l'indépendance du Congo, colonie belge depuis 1908 et jusqu'au 30 juin 1960. Il était alors devenu le premier chef du gouvernement après l'indépendance, accordée dans la précipitation lors de la Table ronde de Bruxelles quelques mois auparavant.
Il n'a toutefois exercé cette fonction que quelques mois dans un pays immédiatement plongé dans les troubles et divisé par les rébellions armées, révoqué par le président Joseph Kasa-Vubu. C'est toutefois le futur maréchal Mobutu Sese Seko qui a scellé son sort et permis son assassinat, en l'envoyant au Katanga. M. Lumumba est torturé dès son arrivée à Elisabethville (aujourd'hui Lubumbashi), le chef-lieu de la province séparatiste, et assassiné le 17 janvier 1961, dans des circonstances restées obscures mais en présence d'officiels belges.
Une commission parlementaire d'enquête belge a évoqué en 2001 une responsabilité "morale" de la Belgique, révélant que son cadavre avait été plongé dans l'acide. Le gouvernement avait alors présenté les excuses de la Belgique au Congo. En pleine Guerre froide, l'ombre de la CIA a aussi plané sur l'opération fatale au dirigeant congolais, jugé trop proche de Moscou.
En décembre 2012, la justice belge a annoncé qu'à la demande de la famille de l'ancien dirigeant congolais elle allait lancer une enquête sur cet assassinat. Une bonne partie des personnes susceptibles d'être poursuivies dans cette affaire sont toutefois décédées, le dernier en date étant le lieutenant-colonel Claude Grandelet, mort le 17 décembre dernier, à Bouge (Namur), à l'âge de 80 ans.
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