Par le hashtag #BoycottStarWarsVII, des internautes américains appellent au boycott du Réveil de la force, sous prétexte que la production choisirait ses acteurs en fonction de leur couleur de peau.
Sur Twitter, le fil #BoycottStarWarsVII fait défiler une véritable guerre en 140 signes, entre une poignée d'utilisateurs qui appellent à boycotter le film, et ceux qui le défendent. Depuis le dimanche 18 octobre, une pluie de tweets invite à ignorer la sortie de Star Wars VII, accusant la production de Disney d'être une «propagande anti-blanc».

Dès le premier trailer du septième épisode de la saga, c'est un acteur noir qui apparaît, John Boyega. Puis une femme, Daisy Ridley, et enfin Oscar Isaac, acteur d'origine guatémaltèque. Aux yeux des fans suprémacistes de Star Wars, les acteurs blancs semblent avoir disparu de la franchise. Et pour eux, c'est impardonnable quand il s'agit de l'un des films américains les plus attendus de ces dernières années.
«La diversité signifie juste de pourchasser les derniers blancs. Y réfléchir, vous devriez», «Il y a des choses que l'on peut faire maintenant, comme ne pas donner notre argent à ceux qui produisent de la propagande anti-blancs. #BoycottStarWarsVII»: ce genre de tweet s'est propagé, fustigeant un film qui promeut un «génocide» produit pour «détruire les blancs».
Les auteurs de ces tweets racistes semblent avoir oublié que Star Wars est plus diversifié que ce qu’ils espèrent. La voix de Dark Vador est celle de l’acteur noir James Earl Jones. Samuel L. Jackson y a joué Mace Windu, un personnage emblématique.
Fort heureusement, lorsqu’on recherche actuellement#BoycottStarWarsVII, la très grande majorité des tweets proviennent de jeunes Padawans qui soutiennent John Boyega. La réalisatrice Ava DuVernay a lancé le hashtag #SupportStarWarsVII, pour soutenir l’idée que dans une galaxie lointaine, très lointaine, le racisme n’est plus....
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