
Les All Blacks ont dominé l’Australie (34-17) et sont champions du monde pour la troisième fois.
La Nouvelle-Zélande est sur le toit du rugby mondial. L’Australie s’est vaillamment défendue mais n’a rien pu faire face aux All Blacks qui conservent donc leur trophée.
Une première.
Cette finale a fait la part belle à l’intensité, à la qualité de jeu. Pendant plus d’une demi-heure, les deux équipes se sont neutralisées, ou presque. Seules des pénalités avaient permis à la Nouvelle-Zélande de prendre les devants. Puis, des essais de Milner-Skudder (juste avant la mi-temps) et de Nonu (juste après le repos) ont mis les All Blacks sur du velours.
Avec 18 points d’avance, on pensait les Néo-Zélandais à l’abri d’un retour des Wallabies. Mais l’exclusion temporaire de Ben Smith a redistribué les cartes. A 15 contre 14, les Australiens ont poussé et sont revenus à 4 points de leurs adversaires, à la faveur de deux essais.
Ensuite, la magie a opéré. Le talent a parlé. Le pied gauche de Dan Carter s’est exprimé. Un drop hallucinant, à 40 mètres, sans élan et sous pression, a redonné de l’air aux All Blacks. En fin de match, un dernier essai de Barrett a fini d’enterrer les espoirs australiens.
La Nouvelle-Zélande devient donc la première équipe à conserver son titre, et à avoir remporté trois fois la Coupe du monde. En Angleterre, elle était imbattable.
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