C'était l'un des clips les plus attendus de l'année, le résultat d'une réalisation compliquée et d'un message pour le moins singulier. Le 18 avril, la vidéo de "FDT", le titre rap de YG et Nipsey Hussle a été miss en ligne, quelques jours seulement après que le morceau a déclenché un buzz considérable lors du festival le plus tendance du moment : Coachella.
"Je veux voir tous les majeurs en l'air, comme ça". Sous l'énorme "tente Sahara", plus grande qu'un stade de foot, le rappeur YG pointe un doigt d'honneur vers le ciel. Ce samedi 16 avril, il est l'invité surprise de son ami DJ Mustard, qui lui a proposé de partager avec lui la scène du célèbre festival Coachella, en Californie. Et le chanteur ne va pas manquer d'en profiter pour faire passer un message.
"Répétez après moi: 'Fuck Donald Trump'", demande le rappeur. Les milliers de personnes réunies pour le show ne semblent pas réticentes et entonnent avec lui le refrain de cette chanson, dévoilée sur Internet début avril.
C'était l'un des clips les plus attendus de l'année, le résultat d'une réalisation compliquée et d'un message pour le moins singulier. Le 18 avril, la vidéo de "FDT", le titre rap de YG et Nipsey Hussle a été miss en ligne, quelques jours seulement après que le morceau a déclenché un buzz considérable lors du festival le plus tendance du moment : Coachella.
"Je veux voir tous les majeurs en l'air, comme ça". Sous l'énorme "tente Sahara", plus grande qu'un stade de foot, le rappeur YG pointe un doigt d'honneur vers le ciel. Ce samedi 16 avril, il est l'invité surprise de son ami DJ Mustard, qui lui a proposé de partager avec lui la scène du célèbre festival Coachella, en Californie. Et le chanteur ne va pas manquer d'en profiter pour faire passer un message.
"Répétez après moi: 'Fuck Donald Trump'", demande le rappeur. Les milliers de personnes réunies pour le show ne semblent pas réticentes et entonnent avec lui le refrain de cette chanson, dévoilée sur Internet début avril.
Tout au long de leur titre, les rappeurs reviennent sur les déclarations choc de Donald Trump, notamment au sujet des Mexicains et des musulmans. Ils s'étonnent par exemple que le célèbre trafiquant de drogue El Chapo n'ait pas tenté de tuer le magnat après les propos qu'il a tenu sur les Mexicains, lorsqu'il avait estimé que ceux qui rejoignent les États-Unis "apportent avec eux la drogue", "le crime", et étaient "des violeurs."
YG et Nipsey Hussle donnent aussi la parole au rappeur 2Pac, mort en 1996 et dont ils reprennent quelques phrases d'un morceau pour lui faire dire que "les États-Unis ne seraient pas les États-Unis" sans les Mexicains. Ils rappellent également que Donald Trump avait appelé à interdire l'entrée des musulmans sur le territoire américain.
Pour YG et Nipsey Hussle, la seule qualité du candidat, qu'ils comparent à un "cancer", est de leur avoir fait "aimer Obama un peu plus". La chanson fait référence à l'argent de Donald Trump, à son inexpérience en politique, aux quatre faillites qu'ont connu ses entreprises, à son passé d'animateur télé... et bien sûr à sa coupe de cheveux.
Surtout, les chanteurs promettent que la tenue des primaires républicaines en Californie début juin sera gênée par des manifestations anti-Trump. Pour les militants de "Black lives matter", Los Angeles est en effet une ville symbole: c'est là qu'a été roué de coups Rodney King en 1991. L'acquittement des policiers accusés de l'avoir passé à tabac avait provoqué de violentes émeutes dans la ville en 1992. 53 personnes étaient mortes et des milliers avaient été blessées.
"Je t'emmerde, toi et tes idées"
"Nip et moi, on parle toujours de faire quelque chose de concret à propos de ces personnalités politiques, de se montrer et dire les choses que les autres enfoirés ne disent pas, donc on est finalement allés en studio pour le dire", explique YG à Billboard. "On se fout des conséquences et de tout le reste, on fera avec", dit-il aussi à Complex dans les coulisses de Coachella.
Même s'ils sont les seuls à l'avoir mis en musique, YG et Nipsey Hussle ne sont pas les uniques rappeurs américains à afficher leur opposition à Donald Trump. DJ Whoo Kid, les rappeurs Wacka Flocka Flame, T.I. et Mac Miller l'ont écrit sur leur compte Twitter. Le chanteur du groupe REM s'est aussi insurgé que le candidat ait utilisé une de ses chansons pour l'un de ses meetings. Le bassiste des Red Hot Chilli Peppers l'a quant à lui qualifié de "crétin sorti d'une télé-réalité", "égotiste" et "débile".
Cliques ci dessous pour voir le clip 'engagé'
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