Voici le pecli,Riche Tristement Célèbre pour "RTC". "J'vais prendre la Lambo, morray", lâche Booba au début du clip. Un rien comique. Toute la mythologie du rappeur-gangster, dur à cuire et plein aux as est convoqué dans le texte de la chanson, sur une musique instrumentale,concotée par Young Shop,le producteur du tube "I Don't Like" de Chief Keef.
À ceux qui critiqueraient ses lyrics, versant plutôt dans l'apologie de l'argent "easy" et autres joies du consumérisme (facile, un mot qu'il aime à placer "quand il y a des blancs dans ses chansons", NDLR), il répond : "Le rap conscient, qu'il n**** sa mère pendant que son père mange du sanglier". Et s'assure ensuite que le message passe bien. Partir en vacances quand il veut, businessman parfois en charge d'affaires illicites, pour qui l'argent coule à flot : Booba se décrit en nabab du rap, en guerre contre les autres pour garder sa place. La violence des images pour souligner son statut d'envié et haï du hip-hop francophone est la clé de voûte du morceau.
Chris Macari,attitré lui a créé un univers saturé d'obscurité. Il se charge une fois de plus de donner ses lettres de noblesse à un "gangsta-rap" à la française dont il sait être le fer-de-lance.Le clip,où le réalisateur antillais a encore mis la barre trop haut,donne une autre dimension au morceau,lâché sur le toile plusieurs jours avant,et place violemment Booba sur le podium du rap hardcore
Dans "RTC", Booba raconte surtout l'histoire de cet homme connu pour les mauvaises raisons, fortuné mais qui se demande ironiquement ce qu'il va "faire de tous ses billets".
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