lundi 7 novembre 2016

On lui arrache les yeux en plein Bruxelles: vers la piste politique [Actualité]






Liban Moustapha Hassan, 33 ans, est hospitalisé dans un établissement bruxellois, dans un état grave. Il n'aurait plus aucune chance de recouvrer la vue.


Dimanche, vers 3h, il s'était fait arracher les yeux place du Champ de Mars à Ixelles. La Ligue djiboutienne des Droits humains a publié un communiqué  révélant son nom. Ce communiqué, rédigé par Omar Ali Ewado, responsable politique djiboutien que La DH a pu contacter par téléphone, précise le nom d'un commanditaire présumé, un homme politique djiboutien basé à Bruxelles , que rien pour l'instant ne permet de désigner nommément. Ce texte évoque clairement la piste politique comme mobile de ce crime atroce.
En réaction à cette accusation, le responsable politique en question "condamne l'agression du jeune Liban Moustapha Hassan" ainsi que "les affirmations calomnieuses" du président de la Ligue djiboutienne des Droits humains.
Selon nos informations, l'agresseur présumé, I. A., 33 ans, aurait été identifié par la victime, peu après les faits. Il a été interpellé, reconnaît s'être bagarré avec la victime mais jusqu'alors pas avoir arraché les yeux de Liban Moustapha Hassan. Toujours selon nos sources, il ne serait pas question de coup de couteau au ventre ou de marteau sur la tête. Les jours de la victime ne sont plus en danger mais il n'aurait plus aucune chance de recouvrer la vue.


I. A. a été présenté à un juge d'instruction et placé ce lundi après-midi sous mandat d'arrêt sous chef de torture, coups et blessures volontaires, traitement inhumain et dégradant, le tout avec la circonstance que cela a causé une incapacité permanente de travail et/ou perte d'un organe, vient de confirmer le porte-parole du parquet de Bruxelles, Denis Goeman. Une expertise psychiatrique vient aussi d'être ordonnée.
D'après les premiers éléments de l'enquête, il ne s'agit pas d'un conflit entre bandes urbaines. La victime aurait eu une altercation plus tôt dans la journée avec le suspect. Ils se seraient par la suite retrouvés place du Champ de Mars et se seraient battus. Le suspect aurait pris la fuite après avoir arraché les yeux de son adversaire.
Il a été arrêté alors qu'il se faisait soigner à l'hôpital. Des policiers, sur place pour une autre affaire, ont trouvé ses blessures suspectes. Il reconnaît s'être bagarré avec la victime mais ne peut affirmer avec certitude lui avoir arraché les yeux.
Les deux hommes sont âgés de 33 ans, sans antécédent judiciaire et domiciliés en Belgique. Le suspect est de nationalité néerlandaise et la victime belge.
Le parquet de Bruxelles a requis divers devoirs d'enquête, parmi lesquels la descente sur les lieux du laboratoire scientifique de la police fédérale L'instruction est en cours. Le parquet communiquera dans la journée à propos d'un éventuel placement sous mandat d'arrêt.


Aussi affeux et incroyable que cela puisse paraître, c’est malheureusement un arrachage d’yeux qui s’est produit ce week-end à Bruxelles. Une agression d’une violence inouïe, qu’on avait d’ailleurs jamais connue auparavant dans la capitale, de mémoire de spécialistes du monde judiciaire. C’est pourtant bien ce qui s’est produit sur le coup de trois heures, dans la nuit de samedi à dimanche dans la commune d’Ixelles.
En pleine rue, un individu s’en est pris à un homme de 33 ans, d’origine africaine, lui arrachant les yeux, on ignore avec quel outil, avant de prendre la fuite. Un témoin, qui passait par là, a pu avertir les services de secours et la police. Transportée à l’hôpital dans un état critique, la victime a survécu à ses blessures. Les yeux de la victime ont pu être retrouvés non loin du lieu de l’agression. Un détail qui glace le sang.
On connaissait jusqu’ici certaines pratiques particulièrement violentes lors de règlements de comptes entre bandes dans la capitale, comme les blessures par balles dans les jambes ou même les atteintes aux parties intimes, mais un tel procédé, consistant à arracher les yeux d’une victime, c’est vraiment très particulier, ce qui interpelle davantage encore les policiers chargés de retrouver l’auteur des faits.
La victime selon nos infos, n’était pas connue de la justice.

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